Dans le domaine de l’agriculture bio, le purin est un terme employé pour désigner les produits issus de la macération, de l’infusion ou encore de la décoction de certains végétaux. En fonction de leur stade de maturation ou du végétal utilisé, les purins peuvent servir d’insecticides, de fongicides, d’engrais ou encore d’activateur de compost (activateur ou régulateur de croissance des végétaux). Parmi les purins qui existent, l’on retrouve le purin d’ortie, ou plutôt l’extrait fermenté d’orties.
Comment faire le purin d’ortie?
Le purin d’ortie est issu de la macération d’orties hachées dans de l’eau pendant quelques jours à l’abri de la lumière. A titre de référence, le purin d’ortie devient herbicide au-delà de 15 jours de macération. Dégageant beaucoup de gaz, le liquide obtenu doit être dilué dans de l’eau. Ici, il faut savoir que le purin d’ortie a été interdit de fabrication de vente et de diffusion depuis 2006 en France. Mais il a été autorisé par arrêté (du 18 avril 2011), entrant ainsi dans le cadre d’une douzaine de mesures prévues dans le plan Ecophyto 2018 mis en place par le Grenelle de l’Environnement. Tout un protocole de fabrication est ainsi précisé dans cet arrêté, dont en voici quelques points principaux:
La macération doit se faire dans de l’eau (eau de pluie ou de source de préférence) à raison de 1kg de feuilles d’orties pour 10 litres d’eau, sans aucun autre ajout. Elle doit se faire en 3 à 4 jours à 18°C, et le purin d’ortie doit être dilué dans environ 5 fois son volume d’eau dans un récipient fermé et identifié (plastique, verre, éviter le métal), hermétiquement fermé pour éviter que la fermentation ne reparte.
Utilisation du purin d’ortie:
Pour les utilisations préconisées, le purin d’ortie peut servir de fongicide (contre le mildiou), d’insecticide (contre les pucerons et acariens) et d’activateur ou de régulateur de croissance des végétaux. Pour en savoir plus, visitez le site legifrance.gouv.fr et retrouvez l’arrêté du 18 avril 2011.
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